Les moyens de locomotion électriques sont à la mode. Hoverboard, trottinette et vélo sont les plus populaires, mais il ne faut pas négliger le skate électrique. Encore inconnu, il y a quelques années, on croise aujourd’hui de nombreux pratiquants dans les villes.
Sa pratique est très agréable et le skate offre un transport rapide et globalement sûr. Voici quelques conseils pour débuter.
Oubliez le skate classique !
Même si vous avez passé votre adolescence à vous divertir dans le skate-park de votre quartier, la découverte du skate électrique requiert un peu d’apprentissage. Rien de compliqué certes, mais les habitudes diffèrent.
Déjà, vous ne pouvez pas faire les acrobaties que vous aimiez tant sur les rambardes ou en sautant les escaliers. Le skateboard électrique est un accessoire de vitesse, et non un outil pour faire du freestyle comme Tony Hawk.
Ensuite, l’avancée n’est pas le même. Vous n’avez pas besoin de forcer sur votre pied d’appui pour aller de l’avant. Avec le skate électrique, vous avez une petite télécommande et vous appuyez sur un bouton pour avancer. Cette méthode est très simple mais nul doute qu’au départ, vous aurez quelques oublis et tarderez à freiner (si vous êtes du genre « casse-cou ») ou passerez votre temps à vous arrêter trop tôt (si vous êtes plutôt peureux).
Comment débuter le skate électrique en douceur ?
Concernant la sécurité, ayez toujours un casque qu’importe la nature de votre trajet. Un choc sans se retenir au niveau de la tête peut avoir de graves conséquences. Les genouillères et les coudières sont facultatives. Il est bien d’en avoir si vous allez vite ou que vous débutez, mais pour des petits parcours à allure modérée, vous pouvez en passer.
Pour la position sur le skate, ayez vos deux pieds bien à plat avec celui à l’arrière proche du bord et celui de devant à une dizaine de centimètres environ du bout. Fléchissez un peu les jambes pour avoir une meilleure stabilité.
Votre partie haute du corps est légèrement pivotée pour que votre visage soit centré sur la trajectoire. Lors des virages ou des arrêts, fléchissez davantage avec vos fesses reculant un peu. Au départ, freinez avant les virages pour comprendre comment les gérer, mais gardez suffisamment de vitesse pour ne pas basculer en avant ou en arrière.
Avant votre première vraie sortie, apprenez à freiner. Cela se faisant avec la commande, la bonne force sur le bouton est à trouver. C’est un peu comme lorsque vous freinez la première fois avec un vélo. L’idée est ne pas être trop brusque pour que l’accessoire ne se bloque pas, mais d’appuyer suffisamment pour ne pas vous arrêter cinq mètres trop loin… ou dans un mur !