Le pourcentage de graisse corporelle des athlètes d’élite peut varier en fonction de nombreux facteurs, de sorte qu’il n’existe pas un taux « idéale ». Le sexe de l’athlète, la génétique, l’âge, le sport et, parfois même, la position qu’occupe l’athlète dans un sport peuvent jouer sur le taux de graisse dans le corps.
Comment connaître son taux de masse graisseuse ?
Les athlètes de haut niveau réalisent ces mesures avec le corps médical de leur club. Ce dernier établit son diagnostic avec le poids sur la balance et divers calculs liés à la graisse dans les endroits comme les hanches, le haut des bras, etc.
Pour un athlète non professionnel qui souhaite avoir des indices sur sa masse graisseuse, le mieux est d’utiliser une balance nouvelle génération. Elles indiquent avec une faible marge d’erreur votre taux de masse graisseuse.
Athlètes masculins par rapport aux athlètes féminins
Les hommes, en général, ont souvent un taux de graisse corporelle inférieur à celui des femmes, et il en va de même pour les athlètes d’élite. Les athlètes masculins ont généralement un pourcentage de graisse corporelle compris entre 6 et 13 pour cent, et les athlètes féminines un pourcentage de graisse corporelle de 14 à 20 pour cent. Par exemple, un skieur de fond masculin aux Jeux olympiques peut avoir un pourcentage de graisse corporelle d’environ 5 pour cent, alors que le pourcentage de graisse corporelle d’une skieuse de fond olympique est probablement plus proche de 11 pour cent.
Différence selon le sport
Dans certains sports, la maigreur ou, tout du moins, peu de graisse est un avantage (la course de fond, le vélo…). Dans d’autres sports, comme le rugby, le football américain ou les sports de lancer poids, il peut être avantageux d’être un peu plus lourd.
Quel rôle dans le sport ?
Dans certains sports, comme le football américain ou le rugby, le pourcentage de graisse corporelle varie considérablement en fonction de la position de l’athlète. Le taux de masse graisseuse pour les joueurs de la NFL varie entre 3,4 % et 35,6 %, avec de grosses différences entre ceux évoluant dans la ligne de défense devant protéger le quaterback, et ceux qui courent pour réceptionner les passes.
En rugby, c’est la même chose. Un pilier a plus de gras qu’un demi de mêlée. On retrouve la prise en compte de ces différences dans l’entraînement des sportifs. Si les deux travaillent dans la salle de musculation, le premier sera davantage concentré sur la force et le second sur la vitesse et la tonicité.